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Une journée qui ne sera jamais oubliée. Les parlementaires ont creusé leur propre tombe. Après que les députés ont voté pour garder son collègue Daniel Silveira,…
Une journée qui ne sera jamais oubliée.
Les parlementaires ont creusé leur propre tombe. Après que les députés ont voté le maintien de leur collègue Daniel Silveira, annihilant l'immunité parlementaire, la règle s'appliquera désormais à tout le monde.
364 députés se sont tiré une balle dans le pied. Le président de la Chambre des députés, Arthur Lira (PP-AL), a annoncé la formation d'une commission multipartite pour « clarifier la portée » de l'immunité parlementaire. La décision de Lira intervient après que la Chambre a décidé, à la majorité, de maintenir en prison le député Daniel Silveira (PSL-RJ). « C'est pour que de tels cas ne se reproduisent plus », a-t-il expliqué.
La commission sera composée de parlementaires de tous les partis et se concentrera sur l'analyse de l'article 53 de la Constitution fédérale, qui traite de l'inviolabilité pénale des députés et sénateurs pour les votes et opinions. La commission évaluera également la question du point de vue du Tribunal fédéral (STF), qui a ordonné l'arrestation du parlementaire, qui avait publié sur les réseaux sociaux une vidéo critiquant la position des ministres du Tribunal.
Discrète et mesurée, Lira a évité de donner un avis sur la situation de Silveira, mais a déclaré que l'action des ministres, qui ont décidé, de manière monocratique, d'arrêter le parlementaire, serait discutée au sein de la commission. Et il dit :
« C’est nous qui faisons les lois. Le pouvoir judiciaire juge et l'exécutif exécute », a-t-il déclaré, avertissant que les changements législatifs n'appartiennent pas au pouvoir judiciaire, mais au Congrès national.
