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Clodoaldo Moreira dos Santos, membre de la Commission d'études constitutionnelles de l'Ordre des Avocats Brésiliens (OAB) et conseiller de l'OAB Goiás, affirme que la base juridique de la demande du sénateur n'est pas nouvelle et que le Sénat a déjà examiné des faits antérieurs de ce genre, sans avancer. « Le STF, depuis 2015, a assumé un rôle plus important, ce que certains appellent un activisme judiciaire. Et cet activisme dérange le pouvoir législatif et l’exécutif.
Cela dit, Clodoaldo affirme voir une incohérence de la part du ministre Alexandre, puisque la nomination est à la discrétion du Président de la République et que l'enquête n'est pas un empêchement, mais pas de mauvaise foi. « Le droit n’est pas une science exacte. Il n'y a d'abus qu'en cas de mauvaise foi», explique Clodoaldo, qui explique également que la décision peut avoir suivi des critères de moralité, comme cela s'est produit dans les tentatives de nomination de l'ancien président Lula (par Dilma) et Cristiane Brasil (par Temer), également interdites. .
Changement de paradigme et mise en accusation
Selon Clodoaldo, il y a eu un changement de paradigme dans l'application de la loi au Brésil. Nous sommes passés du « droit civil » à la « common law ». Si dans le premier la loi est impérative, dans le second elle est plus interprétative. Mais pour le juriste, le STF est le gardien de la Constitution et non son interprète approfondi.