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Le procureur général adjoint électoral, Humberto Jacques, a demandé d'archiver au TSE deux actions intentées contre la liste gagnante des élections de 2018, formée par Jair Bolsonaro et Hamilton Mourão.
Les actions en question ont été déposées par les alors candidats Guilherme Boulos (PSL) et Marina Silva (REDE), alléguant que le parti de Bolsonaro avait commis un abus de pouvoir économique en partageant une copie d'un groupe soi-disant appelé « Femmes avec Bolsonaro ». Selon Boulos et Marina, le groupe s'appelait à l'origine « Femmes contre Bolsonaro », mais a subi une attaque de pirate informatique et ses informations ont été modifiées.
Selon les accusateurs, ils n'ont pas présenté la preuve que la liste de Bolsonaro avait commis un abus de pouvoir économique ni montré comment l'action du président avait compromis l'équité du processus électoral.
Selon Jacques :
« La réprobabilité n’est pas la même chose que la gravité. Commettre un crime n’est pas la même chose qu’un abus de pouvoir.
Le rapporteur, Og Fernandes, a suivi la même pensée que celle du procureur général adjoint chargé de l'archivage des élections. Ainsi, Edson Fachin a déposé une demande de révision et a suspendu le procès.
