Annonces
![]() |
Photo : Internet |
Le président du Tribunal fédéral (STF), le ministre Dias Toffoli, a suspendu ce mardi (31) la réduction des montants à payer lors de la souscription de l'assurance obligatoire pour les dommages corporels causés par les véhicules terrestres à moteur (Dpvat), qui entrerait en vigueur effet au 1er janvier.
Suite à une proposition de la Surintendance des Assurances Privées (Susep), le Conseil National des Assurances Privées (CNSP) a approuvé la semaine dernière une réduction de 67,7% et 85,4% de la valeur de la DPVAT 2020 pour les automobiles et les motos, respectivement.
Dans le cas des voitures, le nouveau montant à payer serait de 5,23 R$, tandis que les propriétaires de motos paieraient 12,30 R$. La baisse drastique des valeurs a également été observée dans les autres catégories : le prix des bus avec fret serait de 10,57 R$ ; pour les bus sans fret, R$ 8,11, et pour les camions, R$ 5,78.
Seguradora Líder, l'unique administrateur du Dpvat, a porté plainte auprès de la Cour suprême, affirmant que cette mesure serait un moyen de contourner la décision du tribunal lui-même, qui a suspendu ce mois-ci la mesure provisoire (MP 904/2019) qui avait éteint l'assurance. En effet, les valeurs établies seraient « dérisoires » et insuffisantes pour maintenir les services rendus.
Toffoli a souscrit aux arguments, soulignant que, selon lui, la seule motivation pour le CNSP et le Susep de promouvoir la réduction des valeurs était la décision de la Cour suprême, car autrement il n'y aurait aucune raison pour cet acte, car il Si ce n'était pas l'action du tribunal, le Dpvat n'existerait plus à compter du 1er janvier.
Le ministre a écrit que la modification de l'acte normatif faisant référence à la Dpvat par le Conseil National de l'Assurance Privée constitue « un subterfuge de la part de l'administration pour éviter de se conformer à l'efficacité de la décision conservatoire rendue par l'Assemblée Plénière du STF dans l'ADI nº 6.262/DF. », dans lequel la résiliation de l'assurance a été suspendue.
"Pour ces raisons, je comprends que la résolution CNSP n° 378/2019 annule la mesure conservatoire accordée par cette Cour suprême dans les dossiers de l'ADI n° 6.262/DF, c'est pourquoi je comprends que c'est le cas de sa suspension", conclut Toffoli.
Le président du STF a ordonné que le Parquet général (PGR) et le Parquet général de la République soient informés de la suspension de la réduction des valeurs Dpvat.
Ce mois-ci, le procureur général de l'Union, André Mendonça, a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de faire appel de l'injonction de la Cour suprême qui a empêché l'extinction du Dpvat, sachant que la décision a été prise à l'unanimité par la plénière de la Cour.