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Le STF panique après qu'Augusto Aras, procureur général de la République, ait pris la défense du président Jair Bolsonaro, évoquant la possibilité de déclarer l'état de défense.
« Aras a publié une note officielle pour informer qu'il ne se sent pas obligé d'évaluer les actes illégaux attribués à Jair Bolsonaro dans la gestion de la pandémie. Le PGR a averti que si la pandémie s’aggrave, le président pourrait déclarer l’état de défense », explique Josias de Souza.
Ensuite, le ministre du STF, Marco Aurélio Mello, a pris la parole, exprimant tout le désespoir de la Cour suprême, qualifiant la note d'Aras d'« inquiétante ».
« Je ne vois pas d’un bon œil ce mouvement de ceux qui doivent être considérés comme les plus grands inspecteurs de la loi. J’ai peur pour l’État de droit », a déclaré Marco Aurélio Mello à CNN.
Aras suggère que le président puisse décréter un « état de défense », pour préserver la « stabilité institutionnelle ». De cette façon, les mains du STF seraient liées pour procéder à une éventuelle destitution de Bolsonaro.
"En cette période difficile de la vie publique nationale, il apparaît que les institutions fonctionnent régulièrement au milieu d'une pandémie qui hante la communauté planétaire, rendant nécessaire le maintien de l'ordre juridique afin de préserver la stabilité de l'État démocratique", a déclaré le PGR.
Les membres de la Cour suprême sont désespérés par une énième « victoire » de Bolsonaro.
Effrayé, Mello dit : « Là où il y a de la fumée, il y a du feu. Crise sanitaire, crise économique, crise sociale et maintenant, apparemment, crise politique. [..] Que les institutions fonctionnent, pour défendre la démocratie et l'État de droit ».
Un autre ministre, qui avait peur de s'identifier, a qualifié la note d'Aras de « folle ».
Pourquoi tout ce désespoir du STF à maintenir des ouvertures pour la destitution de Bolsonaro ? Quels sont les crimes du président ? Quels sont les intérêts de la Cour suprême dans cette affaire ?
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